Nombreux sont les auteurs qui se lancent aujourd’hui dans la formation. Loin de moi l’idée de suivre cette voie, je n’en ai ni l’envie, ni les capacités, ni le temps. Pour autant, je constate souvent que les jeunes/nouveaux/futurs auteurs autoédités commettent des erreurs récurrentes et je me suis dit que, tant qu’à faire, je pouvais partager ma petite expérience avec eux. Dans cet article, je vais principalement aborder les corrections orthographiques.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : un auteur, même calé en orthographe, peut difficilement se corriger lui-même ( sauf exceptions, qui confirment la règle ). Je ne dis pas qu’il ne doit pas relire son manuscrit encore et encore et le peaufiner, MAIS il ne verra jamais toutes les coquilles. Pourquoi ? Le cerveau de l’auteur connaît l’histoire, et s’il manque un mot ici ou là, il va automatiquement le remplacer.
Allez, reconnaissez que ça vous est déjà arrivé. 😏
Il est donc NÉCESSAIRE de faire corriger son manuscrit. On ne le redira jamais assez.
Le must, c’est que ce soit par un professionnel. Des correcteurs sont là pour apporter leur aide aux auteurs, pourquoi ne pas en profiter ? À cause de leurs tarifs, parfois exorbitants, me répondrez-vous. Certes. Mais pas chez tous. Et puis… ça dépend aussi de la qualité de leur travail. L’avantage de ce type de correction, c’est que la personne ne connaît pas votre texte et qu’elle aura un regard extérieur, neutre, professionnel sur celui-ci. Elle va ainsi corriger les fautes d’orthographe, de syntaxe, de concordance des temps et j’en passe.
Évidemment, après, vous pouvez ( devez ! ) demander à quelqu’un de votre connaissance ( et qui s’y connaît en orthographe ) de relire le texte pour vérifier qu’aucune coquille n’est passée à l’as. L’œil humain n’est pas infaillible et même avec un correcteur pro ( voire deux ), il peut toujours en rester quelques-unes. Si par contre vous constatez qu’il en reste plusieurs dizaines, il vaudra peut-être mieux changer de correcteur la prochaine fois. 😇
En toute humilité, je reconnais que mes manuscrits ne sont pas parfaits, et qu’il reste parfois encore des coquilles. Et pourtant, je peux vous assurer qu’ils ont été corrigés par plusieurs correcteurs.
Bien évidemment, un auteur va relire x fois son manuscrit, même après correction, et va certainement retravailler son texte encore et encore. Voici quelques petites astuces qu’on m’a données et que j’utilise depuis plus d’un an. Je les trouve efficaces :
Changer la police d’écriture. Ce faisant, les mots ne sont plus écrits au même endroit sur la feuille, et notre cerveau, qui est habitué à lire ce texte, est un peu perdu et doit tout reprendre à zéro. C’est une technique sympa.
Relire sur un autre support. Personnellement, je relis toujours mes manuscrits sur ma liseuse ( hors de question pour moi d’imprimer des centaines de pages papier ). C’est un confort de lecture indéniable. Et puis, ça me permet également de vérifier la mise en page de l’ebook. En plus, on peut aussi changer la police d’écriture, c’est pas génial ?
Relire le roman à l’envers. Cela permet à notre cerveau de ne pas se retrouver plongé dans l’histoire ( qu’il aime, cela va sans dire ), puisqu’à chaque fois on lit la page précédente et non la suite de l’histoire. Cette technique est vraiment efficace et a fait ses preuves.
J’espère que vous avez aimé cet article. Ça me tenait à cœur de partager ces quelques conseils avec vous, parce que je vois malheureusement passer des livres qui contiennent encore trop de fautes à mon goût. Ça me désole. Cela dit, même dans les ouvrages édités dans les maisons d'édition il en reste. C'est valable pour tout le monde.
En tout cas, j'espère que ces suggestions pratiques vous seront utiles comme elles me l’ont été.
Dans le prochain article #conseilsdauteur, j'aborderai le prix des ouvrages 😉
N’hésitez pas à laisser un avis ou à rajouter vos propres conseils en commentaire pour ce qui concerne les corrections orthographiques ⤵️
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