Pour commencer, je tiens à préciser que je n'ai pas écrit cet article dans le but de me vanter ou de mettre la pression aux autres auteurs. Pas du tout. Je ne vois vraiment pas pourquoi je le ferais. Je ne me sens pas supérieure aux autres auteurs et honnêtement, si j'ai écrit un roman en un mois, tout le monde le peut (dans l'absolu, évidemment). Et si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, car ce serait vraiment dommage d'essayer de le faire en se mettant la pression, parce que pour moi, écrire ce n'est pas ça. L'écriture doit rester avant tout un plaisir. D'ailleurs, je publie volontairement cet article après celui-là : Pourquoi ne pas se comparer aux autres? En effet, chaque auteur a sa propre manière de travailler, et je dirais même que l'écriture de chaque roman est différente (la preuve avec l'écriture de celui-ci).
Cependant, je me suis dit que ça pourrait vous intéresser de suivre mes aventures concernant l'écriture de ce roman Young Adult, parce que pour moi, c'est un épisode particulier de ma vie d'auteur. Alors, si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire la suite. 😉
Un réel besoin.
Après avoir travaillé sur un manuscrit en février et mars (commencé l'été dernier) dont je ne vois pas le bout et dont le format actuel ne me satisfait pas, je me suis dit que pour mon bien-être moral durant ce confinement, il était souhaitable que je change de projet.
J’ai bien fait !
Lundi 30 mars, j’ai donc débuté l’écriture d’un nouveau roman, hyper motivée à l’idée de pouvoir enfin poser sur papier une idée qui me trottait dans la tête depuis des mois.
Parce que j’aime quand les choses avancent vite et bien, je me suis fixé un petit défi personnel : le terminer avant la fin du mois d’avril. Cependant, je ne voulais surtout pas me mettre la pression et, heureusement, ça n’a pas été le cas. Je ne m'étais d'ailleurs fixé aucun objectif de nombre de mots à écrire par jour. J'y suis allée au feeling, selon l'envie et l'inspiration, jour après jour. Si le roman n’avait pas été terminé fin avril, ça n’aurait rien changé du tout et j’aurais persévéré, évidemment.
Or, il s'avère que je l'ai terminé lundi 27 avril. 🥳
Chaque session d’écriture s’est révélée être un plaisir, surtout que je n’étais pas dérangée par les horaires d’école (horaires hors confinement, évidemment) qui me coupent souvent en pleine inspiration en temps normal. Je suis d’autant plus ravie que je n’ai pas ressenti le fameux syndrome du milieu (celui que je rencontre un peu trop à mon goût et dont je vous parlerai sûrement un jour) et que j’ai pu l’écrire d’une traite, même si j’ai noté un léger ralentissement du rythme à ce moment de l’écriture.
Pour ce projet, c’est la première fois que j’utilisais Mon Carnet d’Écriture et j’en ai été satisfaite. J’ai aimé que toutes mes idées concernant ce roman soient regroupées dans un seul et même carnet. J’ai également apprécié noter mon bilan de chaque session d’écriture (durée de session, nombre de mots écrits, chapitres travaillés, et bilan hebdomadaire), ce qui m’a permis de noter mon évolution au fil des jours.
Pour information, je n’ai pas été aussi prolifique d’une semaine à l’autre, je n’ai pas écrit tous les jours, et la durée des sessions n’était pas la même à chaque fois. Je pars du principe que je ne me force jamais à écrire (en revanche, il faut parfois me forcer à ne pas écrire 😏 )
Petit bilan chiffré pour ceux que ça intéresse :
- semaine 1 : 21956 mots - 6 sessions
- semaine 2 : 8346 mots - 4 sessions
- semaine 3 : 12196 mots - 4 sessions
- semaine 4 : 19685 mots - 5 sessions
- dernier jour : 1910 mots.
Après quelques changements minimes au fur et à mesure dans les chapitres précédents pour éviter les incohérences, j'ai terminé mon premier jet à 63 953 mots.
Est-ce à dire qu’il était terminé ?
Loin de là ! En réalité, ce n’était que le premier jet. Ce n’est pas parce qu’on pose le mot FIN dans un roman qu'il est fini pour autant (d’ailleurs, pour celui-ci il n’y en a pas, puisque la suite s'est profilée dans mon esprit depuis un moment).
Est venue ensuite la phase de relecture/réécriture, avec tous les changements que ça implique. En fonction des recherches que j’ai effectuées sur les différents thèmes abordés, j'ai souhaité accentuer certains points de l’histoire. J'ai terminé lundi (4 mai).
À ce stade, mon roman fait 67084 mots.
Et maintenant ?
Maintenant, c'est au tour des bêtas-lecteurs d'entrer en jeu. Je sais déjà qu'avec leurs retours, j'aurai sans doute des modifications à faire. Notamment s'il y a des incohérences que je n'aurais pas remarquées.
En parallèle, parce que je n'aime pas rester sans rien faire (mais aussi parce que ce moment est assez stressant pour moi), je travaille sur la couverture. Je craque totalement, j'espère que ce sera aussi votre cas ! 😍
Et puis, comme il y a une suite, j'ai fait des recherches par rapport aux futurs évènements qui vont se passer, j'ai également fait un plan (en mind mapping) pour savoir où j'allais, ainsi qu'une frise chronologique pour rester cohérente.
Et après ?
Après, se sera au tour des corrections. Puis viendront les ultimes relectures en version papier et numérique, avec tous les changements que ça impliquera (je bidouille toujours mes textes jusqu'au dernier moment #tocdauteur )
Et peut-être (éventuellement/sans doute) que je le laisserai poser un peu. Il est possible, en effet, que j'attende un peu avant de le sortir (pas longtemps, rassurez-vous), mais c'est surtout pour me permettre d'avancer sur l'écriture du tome 2. En réalité, je ne voudrais pas qu'il se passe trop de temps entre les deux sorties (en tant que lectrice, je déteste ça, et quand il y a une suite, j'aime enchaîner directement (ou disons rapidement) mes lectures, donc je pense à vous, chers lecteurs).
En parallèle, il me faudra gérer la mise en page des deux versions (papier et numérique).
Je pourrai alors vous annoncer une date de sortie 🤩🥳 ! J’espère que ce sera pour cet été (qui approche à grand pas, mine de rien).
Et si vous me suivez sur les réseaux, ce n'est pas un secret pour vous : je poursuis d’ores et déjà l'histoire de Sofia et Stan avec l’écriture du Tome 2. 😁 Cette fois, je ne me fais aucune illusion, ça ne se fera pas en un mois. Les conditions ne sont plus les mêmes. Peu importe, du moment que l'écriture reste un plaisir, c'est le principal.
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