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Photo du rédacteur ninonamey

Être éditée à tout prix ?


⚠️ Cet article n’engage que moi et j'aborde uniquement ma vision des choses ⚠️


Je vois régulièrement passer des posts d’auteurs qui sont euphoriques d’avoir trouvé une maison d’édition. De nombreux écrivains pensent qu’être remarqué par une maison d’édition prouve qu’ils sont de bons auteurs, que leurs écrits sont de qualité. Certains ont besoin de cette reconnaissance, c’est leur rêve/but ultime. S’ils sont heureux ainsi, tant mieux pour eux. Mais parfois, on va pas se mentir, on plisse les yeux et on se demande : « c’est quoi, cette ME ? », parce qu’honnêtement, on n'en a jamais entendu parler (ni de leurs ouvrages, d’ailleurs). D’autres fois (c’était le cas récemment), la publication est prévue pour… dans 18 mois ?!? Euh… Sérieux ? Et encore, c’est si tout va bien, parce que vu l’évolution du marché du livre, il y a de grandes chances que certaines publications se voient annulées ou repoussées (il ne faudrait pas noyer les libraires #ironie )


Alors… question de réflexion : est-ce la panacée de se faire éditer ?


On me demande parfois pourquoi je ne cherche pas à me faire éditer.

Je ne suis pas fermée au concept (bien au contraire), mais pas à n’importe quel prix. Je sais précisément ce que je veux, mais aussi (et surtout) ce que je ne veux pas.

En tant qu’autoéditée, je suis libre de publier ce que je veux, au rythme que je veux, et en plus, je touche 70% des ventes.

En maison d’édition, on n’est plus maître de son roman, il y a un calendrier de publications à respecter, et on ne touche que 10% (et encore, je suis large, hein). Et là, je ne vous parle même pas de ces fameuses maisons d’édition inconnues au bataillon…


Alors, non, je ne cherche pas à être éditée à tout prix. Raison pour laquelle j’ai refusé plusieurs propositions de différentes maisons d’édition au cours de ces derniers mois.


Quels ont été mes critères de réflexion ? Voici plusieurs points :

- La ligne éditoriale : si certaines de ces maisons étaient spécialisées dans la romance, ce n’était pas le cas de la dernière, qui souhaitait justement développer son catalogue de romance (elle n’en avait qu’une dans son catalogue)

- La ligne éditoriale bis (les couvertures) : les maisons spécialisées dans la romance avaient des couvertures qui suggéraient un contenu explicite (torses nus et compagnie). Or, mes histoires sont des sweetromances, et je me voyais mal appartenir à ce genre de maisons. D’une part, je ne m’y serais pas sentie à l’aise, et d’autre part, soyons réalistes, les lecteurs auraient peut-être été déçus par le côté sweet de mes romances (sachant qu'il est totalement hors de question que j'intègre des scènes explicites dans mes histoires, même pour les beaux yeux d'un éditeur).

- La publication : une maison voulait publier l’un de mes romans déjà paru en autoédition, mais d’abord uniquement en numérique et en papier seulement s’il avait atteint un certain nombre de ventes numériques. Euh… pardon, mais je ne voyais pas où était l’intérêt pour moi, puisque mon roman est en numérique depuis de nombreux mois déjà et qu’il s’est vendu à plusieurs milliers d’exemplaires.

- La notoriété des maisons et la diffusion de leurs ouvrages.


(Une fois de plus, cet avis n'engage que moi et je ne dénigre aucune maison d'édition. Je suis consciente qu'il en faut pour tous les goûts. Je suis ravie pour tous ces auteurs qui y trouvent leur compte.)


Vous l’aurez compris, j’ai tenu à analyser tous ces critères avant de leur donner ma réponse, mais honnêtement, je n’ai pas réfléchi bien longtemps. Ces propositions ne me convenaient pas du tout (il n’y a même pas eu de proposition de contrat, étant donné que j’ai refusé directement les offres).


Si j’accepte un jour d’être éditée, c’est parce que ça apportera quelque chose aux deux partis (à la fois à la ME mais aussi à ma carrière d'auteure). Le but ultime étant évidemment d’élargir mon lectorat et que mes ouvrages soient plus largement diffusés. Cela réduit le nombre de ME susceptibles de m’intéresser, mais qu’importe. Je préfère la qualité à la quantité.

Et puis, je ne pense pas que la qualité littéraire dépend de la publication. Je le dis et je le répète, il y a des pépites en autoédition (et des « ratés » en ME). Et en tant qu’auteur, il y a de grands avantages à s’autoéditer. Suis-je prête à laisser quelqu’un d’autre gérer à ma place ? Rien n’est moins sûr. Mais seul l’avenir nous le dira ! 😉

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